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01-RISQUE-IMPLANT 24 avril 2024

Implants dentaires : quels sont les risques ?

Lecture : 9 min. par Antoine Bodyexpert

40 ans après le lancement des premiers implants, l’implant dentaire est aujourd’hui la solution la plus sûre pour remplacer une ou plusieurs dents manquantes. Désormais couramment utilisé en chirurgie dentaire, l’implant dentaire est constitué d’une tige, fabriquée en matière biocompatible avec l’organisme humain (titane ou zircone), qui est implantée dans l’os maxillaire ou mandibulaire, et fait office de racine dentaire artificielle. S’adaptant à quasiment tous les patients (plusieurs centaines de différents implants sont disponibles), l’implant dentaire préserve l’os sans affecter les dents voisines ni la mâchoire, et remplace une dent à l’identique, par son fonctionnement et son aspect esthétique. Tel un amortisseur placé entre la dent et la mâchoire, l’implant dentaire sert de point d’ancrage à une couronne dentaire et permet de retrouver une mastication efficace et confortable, ainsi qu’une meilleure élocution et un plus beau sourire.

Pourquoi les implants dentaires sont-ils si populaires ?

Grâce à leur fiabilité, leur adaptabilité à chaque cas clinique et leur durabilité, les implants dentaires sont une solution médicale de plus en plus populaire dans le monde entier. Selon les statistiques disponibles, le taux de succès d’implantation d’un implant dentaire avoisine les 98%. À long terme, sa fiabilité est démontrée : selon les études publiées par les plus grandes marques d’implants (Nobel Biocare, Straumann…), 91% des patients ayant reçu des implants il y a 20 ans en demeurent satisfaits. Cette tendance devrait se poursuivre : les professionnels du secteur dentaire prévoient ainsi une croissance soutenue de la demande d’implants dans les prochaines années, notamment grâce aux progrès scientifiques et technologiques. L’application croissante des technologies de conception assistée par ordinateur, mais aussi l’intelligence artificielle et les nanotechnologies, devrait accélérer la généralisation des implants dentaires, en les rendant moins invasifs, plus faciles à poser, et économiquement plus abordables à un plus grand nombre de patients. Par exemple, le nano revêtement des implants en titane modifiés au Nano ZnO contribuerait à réduire l’adhésion des bactéries, améliorant ainsi l’efficacité des implants orthopédiques et réduisant les risques d’infection ou de rejet de l’implant par l’os.

Les avantages des implants dentaires

  • Restauration esthétique et fonctionnelle : grâce aux implants dentaires comblant un édentement partiel ou complet, le patient peut de nouveau sourire de toutes ses dents, mais aussi retrouver une mastication normale.
  • Conservation de l’os alvéolaire : lorsqu’une dent est manquante, l’os alvéolaire n’est plus sollicité et se rétracte progressivement, entraînant des complications physiologiques. La présence d’un implant dans l’os maxillaire, imitant la racine dentaire, évite la rétractation osseuse et permet au patient de retrouver une meilleure santé bucco-dentaire.
  • Solution durable comparativement aux autres options : lorsqu’un patient se fait poser un ou plusieurs implants, c’est pour la vie. Avec une bonne hygiène bucco-dentaire, il est possible de conserver le même implant dentaire durant 20 ou 30 ans, voire plus. Certes, il peut être nécessaire de changer la couronne dentaire qui est fixée sur l’implant, si la céramique de la couronne est abîmée, ébréchée ou en cas de décoloration trop visible. Mais ce traitement est bien plus solide et durable que toutes les autres solutions disponibles, de type dentier fixe ou bridge.

Pourquoi il est essentiel d’être informé des risques ?

Comme dans tout acte de chirurgie médicale ou dentaire, l’implantologie n’est pas dénuée de risques, même si ceux-ci demeurent très limités. Il est donc fondamental, pour tout patient souhaitant se faire poser des implants dentaires, de bien mesurer les avantages et les désavantages, ainsi que les risques encourus lors de la pose d’un ou de plusieurs implants dentaires.

Prendre une décision éclairée sur la pose d’implants

Choisir des implants dentaires doit être une décision mûrement réfléchie : un implant, c’est pour la vie, et après sa pose, il n’y a pas de retour en arrière possible. Ce choix demande aussi un investissement financier conséquent, de l’ordre de 300 Euros (en Turquie) à 1500 euros (en France ou en Suisse) par implant. N’hésitez pas à solliciter les conseils de différents cabinets dentaires, pour vous assurer que le parti des implants dentaires est le meilleur pour la santé de vos dents et de vos finances.

Adopter les bons réflexes avant, pendant et après la pose

La pose d’implants est un acte chirurgical invasif, qu’il ne faut pas prendre à la légère. Votre chirurgien-dentiste vous imposera une quarantaine sur le tabac et le l’alcool, au moins dix jours avant l’opération et durant au moins deux semaines après, afin de faciliter l’ostéointégration de l’implant dans l’os et la cicatrisation de la gencive. Une période de deux à quatre mois est nécessaire pour la bonne intégration de l’implant, avant la pose des couronnes. Durant cette période, le patient doit strictement se conformer aux instructions de son implantologue, afin de réussir l’implantation. De même, la durabilité des implants ne dépend pas que du matériel utilisé, même s’ il est fortement recommandé de choisir les meilleures marques (Straumann, Nobel Biocare…). Les prothèses dentaires ont beau être des fausses dents, une excellente hygiène bucco-dentaire est aussi importante que pour vos dents saines, pour éviter les complications et les faire durer. Si vous mangez trop sucré ou trop gras, c’est le moment d’opter pour un régime alimentaire sain, qui ne menace pas la bonne santé de vos dents. Et pour conserver l’éclat de vos nouvelles dents, n’abusez pas du tabac, du café et du thé, qui brunissent l’émail de vos dents et la porcelaine de vos prothèses. Surtout, suivez avec rigueur les recommandations et les prescriptions de votre chirurgien-dentiste.

Savoir réagir adéquatement en cas de complications

Après la pose d’implants, des douleurs localisées, saignements ou inflammations gingivales peuvent survenir. Prenez les anti-inflammatoires et/ou anti-douleurs prescrits par votre dentiste, et appliquez des glaçons enrobés dans un gant de toilette sur la joue, à l’endroit de la douleur. Si ces douleurs persistent, consultez rapidement votre dentiste ou le cabinet dentaire ayant réalisé l’opération, pour déterminer le plus vite et le plus précisément possible la cause de ces douleurs.

Les risques et complications possibles

La chirurgie implantaire est considérée comme une opération à faible risque hémorragique, et ne présente pas plus de risques que n’importe quelle autre opération chirurgicale, lorsque l’ensemble des protocoles chirurgicaux sont respectés : infectieux, hémorragiques, anesthésiques et d’interaction médicamenteuse. Cependant, lorsque le patient présente un état de santé altéré -allergies, risques cardiaques, maladies immunodéficientes-, le chirurgien-dentiste peut envisager des solutions alternatives aux implants dentaires, comme les bridges ou les dentiers amovibles. Il est donc impératif que la prise en charge du patient commence par un entretien médical approfondi, permettant d’établir un bilan médical et dentaire détaillé du patient et une éventuelle identification de maladies chroniques, aidant l’implantologue à proposer une prise en charge adaptée à l’état de santé de chaque patient.

L’importance d’une évaluation préopératoire complète

Analyse de l’historique médical

Une évaluation préopératoire complète commence par une analyse de l’historique médical du patient et de ses antécédents médicaux, certaines maladies cardio-vasculaires, osseuses (ostéoporose) ou pathologies cardiaques (cardiomyopathie, valvulopathie…), immunodéficitaires ou certains cancers pouvant être rédhibitoires pour la pose d’implants dentaires. De même, la pose d’implants dentaires est déconseillée pour les patients diabétiques, hémophiles ou accusant des problèmes de circulation sanguine.

Examens dentaires et radiologiques

L’entretien médical doit être complété d’un examen dentaire approfondi, incluant une radiographie panoramique de la mâchoire afin de déterminer son état osseux, et l’éventuelle nécessité d’une greffe osseuse ou d’un Sinus Lift précédant la pose d’implant.

Détermination de l’éligibilité à la pose d’implants

Ces examens dentaires, osseux et médicaux permettent au chirurgien-dentiste ou à l’implantologue de déterminer l’éligibilité du patient à la pose d’implants, et du type d’implants nécessaires. Chaque patient étant particulier, il existe en effet tous types d’implants adaptés à chaque situation : implants courts ou longs, implant basal ou zygomatique, extraction de la dent suivie d’une pose immédiate de l’implant, ou décalée de plusieurs semaines pour une meilleure ostéointégration de l’implant et cicatrisation de la gencive, etc…

Enfin, lorsque tous les indicateurs sont au vert pour la pose d’implants, demeure un facteur particulièrement déterminant, même s’il n’est pas physiologique : le budget du patient. En France, en Belgique ou en Suisse, la pose d’un implant seul peut coûter entre 1000 et 1500 euros, et n’est pas remboursée par la Sécurité Sociale. Lorsque ses finances ne lui permettent pas d’envisager la pose d’implants dans son pays, une solution particulièrement intéressante s’offre à lui : le tourisme dentaire, permettant de réduire son budget de 60 à 80% en partant faire ses soins dentaires à l’étranger.

Les facteurs aggravant le risque de complication

Le Tabagisme et une mauvaise hygiène bucco-dentaire

Le tabagisme et la mauvaise hygiène bucco-dentaire sont les principales sources de risques identifiées par les implantologues. Toutes deux peuvent être maîtrisées par le patient, qui peut demander un accompagnement professionnel pour réduire son addiction au tabac, et suivre les conseils de son dentiste pour améliorer son hygiène dentaire. Encore faut-il s’arrêter à temps : une récente étude de l’Institut Pasteur révèle que les effets nocifs du tabac demeurent dix à quinze ans dans l’organisme humain après que le patient ait arrêté de fumer, continuant d’affecter son système immunitaire et génétique durant cette période.

L’âge avancé

L’âge avancé des patients n’est plus un facteur de risque pour la pose d’implants dentaires. Si les premiers implants dentaires n’étaient pas adaptés aux patients âgés affichant des conditions anatomiques complexes, ce n’est plus le cas aujourd’hui, grâce à l’utilisation d’implants plus petits nécessitant des interventions chirurgicales moins invasives. Ainsi, les prothèses dentaires implanto-portées, comme les systèmes All-On 4 (sur 4 implants) ou All-On 6 (sur 6 implants), sont parfaitement adaptées aux personnes âgées édentées. Leurs bénéfices sont bien plus importants que les risques encourus : prévention de l’atrophie osseuse, coordination musculaire, efficacité musculaire… Les implants accroissent l’efficacité masticatoire et la qualité de vie des patients âgés édentés. A condition, cependant, d’observer un entretien méticuleux et un suivi régulier, pour éviter les complications.

L’immunodépression

Les risques infectieux endogènes définissent un risque d’infection d’un patient, à la suite d’une opération chirurgicale, par des bactéries d’origine interne (endogène). Ils peuvent notamment être à l’origine de troubles cardiovasculaires qui, lorsqu’ils ne sont pas identifiés en amont, peuvent mettre en danger la vie d’un patient. En France, dans les cas d’implantologie dentaire, l’Agence Nationale de Sécurité du Médicament et des Produits de Santé considère que pour les personnes immuno-déprimées, “le rapport entre bénéfice de l’intervention et risque infectieux devra être pris en compte” par le professionnel dentaire. En revanche, lorsqu’un patient présente une endocardite infectieuse (infection interne du cœur, généralement des streptocoques ou staphylocoques), l’implantologie dentaire est contre-indiquée. Ces cas peuvent normalement être identifiés en amont, avec le dossier médical du patient et/ou une prise de sang permettant d’identifier ces problèmes.

Positionnement de l’implant et qualité osseuse

Le positionnement de l’implant doit être parfaitement maîtrisé par l’implantologue, pour ne pas compromettre la stabilité des tissus péri implantaires (parodonte superficiel, gencive et parodonte profond) dans lequel va s’insérer l’implant. Suivant des protocoles scientifiquement établi, chaque implant doit observer une orientation à la fois horizontale, verticale et sagittale (d’avant en arrière, perpendiculairement à l’axe du corps humain). Le cas échéant, un mauvais positionnement peut fragiliser le parodonte et menacer, à terme, la stabilité et la survie de l’implant. Il peut aussi endommager les racines des dents adjacentes, et entraîner des conséquences esthétiques et masticatoires pour le patient receveur…

De même, la qualité osseuse est déterminante pour la réussite d’une implantation : l’os du maxillaire (mâchoire supérieure) et de la mandibule (mâchoire inférieure) est ainsi classifiés selon leur localisation, leur composition et leur densité osseuse. Ils présentent des facteurs de résistance, d’élasticité et de tension différentes autour de l’implant, influençant directement le taux de réussite d’implantation de l’implant dentaire dans l’os. Il est donc impératif que l’opération d’implantologie soit réalisée par une équipe médicale particulièrement compétente et expérimentée pour que soient parfaitement pris en compte ces critères de positionnement et de qualité osseuse. Ainsi pour les patients souffrant d’ostéoporose, la pose d’implants est prohibée.

Les erreurs de diagnostic et les incompétence médicale

Un des risques majeurs auquel peut être confronté un patient lors de la pose d’un implant, c’est l’incompétence du chirurgien-dentiste. Et ce, quel que soit le pays dans lequel les soins ont été prodigués. Ainsi, l’implant peut avoir été posé au mauvais endroit, incorrectement, rendant impossible le positionnement de la couronne dentaire qu’il doit recevoir, ou menaçant la stabilité à long terme de la prothèse dentaire. Un mauvais diagnostic, avec une implantation sans greffe osseuse ou sinus lift alors que l’état osseux du patient le nécessite, peuvent aussi survenir. Des erreurs aux conséquences néfastes sur la mastication comme sur la santé du patient, en provoquant par exemple une sinusite chronique et obligeant le patient à être réopéré, pour extraire l’implant de l’os maxillaire, avant une éventuelle réimplantation. De nombreux témoignages de victimes d’erreurs médicales ou dentaires existent, révélant non seulement la souffrance des patients, mais aussi leur obligation d’avoir payé une même intervention deux fois… De plus, rares sont les patients ayant suffisamment de courage pour intenter un procès pour erreur médicale ou saisir l’Ordre National des Chirurgiens Dentistes. D’où l’absolue nécessité de choisir avec soin une clinique dentaire et des implantologues très expérimentés et offrant les meilleures garanties de suivi post-opératoire.

Les risques pendant l’intervention

L’intervention chirurgicale pour la pose d’implant dentaire peut entraîner des risques, lorsque l’implantologue ou le chirurgien-dentiste procède à la pose. Ces risques sont particulièrement minimisés, lorsque le professionnel respecte l’ensemble des protocoles chirurgicaux et dentaires.

Saignements

La pose d’un implant dentaire présente de faibles risques hémorragiques. Lors de la pose, une petite partie de la gencive est entaillée et soulevée, puis refermée après l’implantation. Les saignements sont donc limités, et les patients souffrant d’hémophilie ne peuvent être candidats à ce type d’intervention.

Lésion d’un nerf

Lors de l’opération d’implantologie, le chirurgien-dentiste doit éviter plusieurs obstacles anatomiques, en particulier le nerf alvéolaire inférieur, sous les prémolaires et les molaires mandibulaires (mâchoire inférieure). Lorsque l’extrémité de l’implant entre en contact avec le nerf, elle provoque une lésion, et peut être source de douleurs fortes et permanentes pour le patient, qu’il ne ressentira que lorsque les effets de l’anesthésie se seront estompés. Une complication neuropathique difficile à diagnostiquer et à traiter, mais lorsque les protocoles sont respectés et le chirurgien expérimenté et connaissant parfaitement l’anatomie dentaire, les risques demeurent très limités. Ils peuvent être évités lorsque le chirurgien travaille avec un “Cone Beam” : ce système de radiographie produit une imagerie volumétrique par faisceau conique, désigné par l’acronyme CBCT (Cone Beam Computed Tomography), qui permet au professionnel de réaliser une planification pré-implantaire approfondie. En cas de lésion nerveuse, l’implant doit être retiré, et des anti-inflammatoires à forte dose et/ou des antiépileptiques seront prescrits.

Perforation du sinus maxillaire

Lors de la pose d’un implant au fond de la mâchoire supérieure, des complications endo-sinusiennes peuvent survenir, lorsque l’implant perfore la membrane sinusienne. Cela peut entraîner une infection, une sinusite chronique chez le patient, ou une complication hémorragique. Un incident chirurgical dû à une pose trop rapprochée de l’implant avec de la membrane sinusienne, qui peut être contournée par la réalisation d’un Sinus Lift, en amont de l’implantologie, permettant de renforcer la membrane sinusienne et donner plus de place à l’implant pour s’insérer dans l’os maxillaire. Là encore, ce type de complication pourra être évité par une connaissance parfaite de l’anatomie du patient, grâce à l’utilisation d’une radiographie digitale volumétrique de type “Cône Beam”.

Réaction allergique à l’anesthésie

Généralement, une anesthésie locale suffit lors de la pose d’un implant dentaire. Plus rarement, une anesthésie générale peut être prescrite. Dans ce cas, lors de l’entretien pré-opératoire, l’équipe médicale sera composée d’un anesthésiste. Locale ou générale, l’anesthésie doit obligatoirement être précédée d’un interrogatoire pré anesthésique, permettant d’identifier d’éventuelles réactions allergiques antérieures à l’opération chez le patient, pour retrouver un facteur de risque d’allergie à un agent administré avant l’intervention. En effet, plus de 20% des patients font état d’une allergie à des antibiotiques, antalgiques ou anti-inflammatoires. Même s’il est difficile de prouver leur origine allergique (rares sont les patients décrivant des chocs anaphylactiques), l’équipe dentaire doit pouvoir proposer des dilutions adéquates, des tests prédictifs et/ou des produits alternatifs aux habituels produits anesthésiants (ion ammonium, curare…). Une erreur d’administration d’anesthésiant peut en effet avoir des conséquences fatales sur la santé du patient.

Complications possibles après la pose

Infection et péri-implantite

Complication la plus répandue suite à la pose d’un implant dentaire, la péri-implantite correspond à une infection de l’implant dentaire. Plus fréquente chez les patients exposés à certains facteurs (tabagisme, diabète, hygiène buccale, traitements médicamenteux spécifiques…), l’infection péri-implantite peut provoquer un rejet de l’implant dentaire. Elle se manifeste par différents symptômes : saignement des gencives, perte osseuse, inflammation de la gencive autour de l’implant, douleurs localisées autour de l’implant, formation de pus autour de la prothèse, mobilité de l’implant… Elle doit faire l’objet d’un traitement urgent et spécifique, d’où l’importance de contacter, dès que certains des symptômes avant-coureurs apparaissent, le cabinet dentaire en charge de la pose de l’implant dentaire, pour faire l’objet d’une intervention spécifique.

Échec de l’ostéo-intégration

Dans de rares cas, le rejet d’un implant dentaire est provoqué par l’échec de l’ostéo-intégration de l’implant, lorsque celui-ci ne fusionne pas avec l’os du patient, en raison d’un manque de densité osseuse. Ce type d’échec est très rare, lorsque le chirurgien-dentiste aura auparavant analysé la densité osseuse du patient et procédé à une greffe osseuse pour pallier une densité osseuse insuffisante. L’échec de l’implantation peut aussi être provoqué par une allergie au titane, matière biocompatible de référence, avec laquelle sont fabriqués la plupart des implants. Dans ce cas, le professionnel doit procéder à une extraction de l’implant, et proposer à son patient de le remplacer par un implant en zircone. Contrairement au titane, métal rare ultra résistant, la zircone est une céramique synthétique obtenue à partir de sable de zircon. Particulièrement résistant, le dioxyde de zirconium, nom scientifique de la zircone, est fabriqué à partir de baddeyelite, un minéral extrait dans les roches d’origine volcanique.

Douleurs et gonflements

Dans les jours qui suivent la pose d’un implant dentaire, des douleurs localisées et un gonflement de la gencive peuvent survenir, calmées par la prescription d’anti-inflammatoires et d’anti-douleurs de type paracétamol. Mais lorsque ces douleurs et/ou gonflements persistent plus d’une semaine, ils peuvent être le signe avant-coureur des complications décrites précédemment. Dans ce cas, le patient doit consulter son cabinet dentaire dans les meilleurs délais.

Problèmes esthétiques ou fonctionnels avec la prothèse

Après le délai de plusieurs semaines, nécessaire à l’ostéointégration de l’implant et la cicatrisation de la gencive, le chirurgien-dentiste va procéder, au cours d’une seconde séance, à la pose de la couronne dentaire fixée sur l’implant dentaire. Si dans les jours qui suivent, le patient constate des problèmes esthétiques avec sa prothèse, ou fonctionnels en mâchant de la nourriture, il doit de nouveau consulter son dentiste, afin que celui-ci puisse rectifier la forme de la couronne et qu’elle s’aligne impeccablement avec le reste de la dentition. Le cas échéant, il devra réaliser un nouveau moulage et faire fabriquer une nouvelle couronne, mieux adaptée, par le prothésiste.

Comment réduire les risques efficacement ?

Même si les risques demeurent rares et limités en implantologie (97% de taux de réussite), mieux vaut prendre toutes les précautions, en amont, pour éviter de se retrouver dans les 3% restants… D’abord, en choisissant bien son chirurgien-dentiste, spécialisé en implantologie, bénéficiant d’une grande expérience dans le domaine et utilisant les dernières technologies disponibles, notamment en matière d’imagerie digitale.

Avec son influence négative sur la circulation sanguine, la consommation de tabac est le pire ennemi d’un acte chirurgical, en particulier au niveau buccal. A défaut d’arrêter complètement, le patient doit stopper sa consommation de tabac au moins dix jours avant l’opération, et ne pas reprendre durant la période de cicatrisation de la gencive et d’ostéointégration de l’implant (entre deux et trois mois en général). Il doit évidemment suivre les recommandations pré et postopératoires de son praticien, et adopter une hygiène bucco-dentaire irréprochable. Enfin, éviter l’alcool et adopter un régime alimentaire sain, riche en légumes et fibres, et évitant de manger trop sucré (surtout les boissons gazeuses sucrées) et trop gras, ne pourra qu’être bénéfique à la réussite de l’implantologie et à une bonne santé dentaire.

Pourquoi choisir Body Expert pour ses implants dentaires ?

Choisir de poser un ou plusieurs implants dentaires représente un investissement financier important, de l’ordre de 1000 à 1500 Euros par implant en France, en Belgique ou en Suisse, d’autant que ni l’acte ni le matériel ne sont pris en charge par l’Assurance Maladie. Pour ne pas y renoncer, un nombre toujours plus important de patients choisissent de réaliser leurs soins d’implantologie à l’étranger, leur permettant de réaliser des économies de l’ordre de 40 à 80%, selon la destination choisie. Le tout, dans des délais bien plus courts qu’en France ou en Belgique.

La Turquie, destination phare du tourisme dentaire, est aujourd’hui la meilleure alternative pour refaire ses dents. A condition de bien choisir son prestataire, qui offre toutes les garanties nécessaires au bon déroulement des soins et les bonnes protections juridiques en cas de problème.

Body Expert, leader sur le marché du tourisme médical en Turquie, offre toutes ces garanties, avec des taux de satisfaction particulièrement élevés de la part de ses patients (lire les témoignages). Cette agence experte de l’organisation des voyages dentaires, travaille avec les meilleurs chirurgiens maxillo-faciaux-stomatologues de Turquie dans des cliniques ultramodernes, utilisant les meilleures technologies médicales et les meilleures marques d’implants pour ses patients, pour leur offrir le meilleur rapport qualité/prix possible, avec un accompagnement personnalisé tout au long du processus.

L’accompagnement proposé par Body Expert commence avec la constitution, en amont, du dossier médico-dentaire et des devis avec une assistante clientèle dédiée. Suit l’organisation logistique du voyage, de la prise de rendez-vous à la réservation hôtelière (4 ou 5 étoiles), jusqu’à l’accueil VIP à l’aéroport. Sur place, tous les rendez-vous sont réalisés avec l’assistante dédiée, qui traduit simultanément en français tous les entretiens médicaux. Lors des interventions chirurgicales, le professionnel dentaire propose une sédation intraveineuse, offrant une meilleure prise en charge de la douleur qu’en France. L’accompagnement se poursuit sur le long terme, après le retour du patient dans son pays, avec un suivi post-opératoire rigoureux 24h/24.

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