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01-DHT 2 septembre 2025

DHT et chute de cheveux : Comprendre le rôle de cette hormone dans l'alopécie

Lecture : 6 min. par Antoine Bodyexpert

L’alopécie androgénétique est sans conteste la forme de perte de cheveux la plus répandue dans le monde. Elle touche des millions de personnes et constitue souvent une source d’anxiété importante, impactant profondément l’estime de soi. Au cœur de ce phénomène se trouve une hormone aux effets complexes : la dihydrotestostérone, plus connue sous le nom de DHT. Comprendre le rôle de cette hormone est essentiel pour mieux appréhender les mécanismes de la chute de cheveux et, par conséquent, les traitements existants pour y remédier.

Dans cet article, nous vous proposons un voyage au cœur de la DHT pour comprendre ce qu’est cette hormone, comment elle agit sur les follicules pileux, pourquoi certaines personnes y sont plus sensibles que d’autres, et surtout, quelles solutions existent aujourd’hui pour contrer ses effets néfastes sur votre chevelure. De la simple modification de routine aux traitements médicamenteux, en passant par la greffe de cheveux, vous découvrirez l’éventail des options à votre disposition.

Qu’est-ce que la DHT ?

La DHT est une hormone dérivée de la testostérone, considérée comme l’un des principaux acteurs de l’alopécie androgénétique. Cette hormone est produite sous l’action d’une enzyme appelée 5-alpha réductase, qui convertit la testostérone en DHT. Cette conversion s’effectue principalement dans certains tissus spécifiques du corps, notamment la prostate, les testicules, les follicules pileux et la peau.

Chez l’homme comme chez la femme, la DHT joue un rôle crucial durant la puberté. Elle contribue au développement des caractéristiques masculines comme la pilosité du visage (barbe), la pilosité pubienne, le développement musculaire et la pilosité corporelle. C’est une hormone naturellement présente dans l’organisme, et sa production est normale et nécessaire.

En termes de concentration sanguine, les taux normaux de DHT varient selon le sexe :

  • Chez les hommes : entre 0,3 et 0,85 ng/mL (testostérone entre 3 et 10 ng/mL)
  • Chez les femmes : entre 0,006 et 0,036 ng/mL (testostérone entre 0,15 et 0,7 ng/mL)

Ce qui est intéressant à noter, c’est que même à ces niveaux relativement bas chez les femmes, la DHT peut provoquer une perte de cheveux chez celles qui sont génétiquement prédisposées. Il s’agit donc moins d’une question de quantité absolue que de sensibilité des follicules pileux à cette hormone.

Comment la DHT provoque la chute des cheveux

Le processus par lequel la DHT entraîne la perte de cheveux est fascinant, bien que désagréable pour ceux qui en souffrent. Les follicules pileux possèdent à leur surface des récepteurs spécifiques auxquels la DHT peut se lier. Une fois cette liaison effectuée, une cascade d’événements biochimiques se met en place et perturbe progressivement le cycle normal de croissance des cheveux.

Concrètement, la DHT agit en raccourcissant la phase de croissance des cheveux (phase anagène) et en allongeant les phases de repos (catagène) et de chute (télogène). En conséquence, les cheveux ont moins de temps pour pousser et tombent plus rapidement qu’ils ne sont remplacés. C’est ce déséquilibre qui, au fil du temps, devient visible sous forme d’éclaircissement de la chevelure.

Un phénomène clé dans ce processus est ce que les spécialistes appellent la « miniaturisation » des follicules pileux. Sous l’influence prolongée de la DHT, les follicules se rétrécissent progressivement et produisent des cheveux de plus en plus fins et courts. À terme, les cheveux épais et pigmentés (terminaux) sont remplacés par des cheveux fins et incolores (duvet ou vellus). Dans les cas les plus avancés, les follicules peuvent devenir complètement inactifs, ne produisant plus aucun cheveu.

Chez les hommes, cette perte de cheveux suit généralement un schéma caractéristique décrit par l’échelle de Norwood-Hamilton. Elle commence souvent par un recul de la ligne frontale au niveau des tempes, suivi par l’apparition d’une zone chauve sur le sommet du crâne (vertex). Au fil du temps, ces deux zones peuvent se rejoindre, ne laissant qu’une couronne de cheveux sur les côtés et l’arrière de la tête.

Chez les femmes, le schéma est différent et suit plutôt l’échelle de Ludwig. La perte de cheveux se manifeste généralement par un éclaircissement diffus le long de la ligne médiane du cuir chevelu, avec un élargissement progressif de cette zone clairsemée. Contrairement aux hommes, les femmes conservent généralement leur ligne frontale, même en cas d’alopécie avancée.

Pourquoi certaines personnes sont plus touchées que d’autres

La perte de cheveux liée à la DHT n’affecte pas tout le monde de la même manière. Certaines personnes peuvent conserver une chevelure dense jusqu’à un âge avancé, tandis que d’autres commencent à perdre leurs cheveux dès la vingtaine. Cette disparité s’explique principalement par deux facteurs : les gènes et les hormones.

La prédisposition génétique joue un rôle prépondérant dans l’alopécie androgénétique. Cette problématique est influencée par de nombreux gènes, dont le plus étudié est le gène du récepteur des androgènes (AR), situé sur le chromosome X. Des variations spécifiques de ce gène peuvent déterminer la sensibilité des follicules pileux aux effets néfastes de la DHT. Les études montrent qu’environ 40% du risque génétique d’alopécie androgénétique pourrait être lié à ces variations du gène AR.

Cette composante génétique explique pourquoi la calvitie est souvent « de famille ». Si votre père ou votre grand-père maternel souffre d’alopécie, vous avez statistiquement plus de risques d’en souffrir également. Chez les femmes, l’hérédité joue aussi un rôle, bien que les mécanismes soient un peu plus complexes en raison de la présence de deux chromosomes X, dont l’un est aléatoirement inactivé.

Les déséquilibres hormonaux constituent un autre facteur important, particulièrement chez les femmes. Certaines conditions comme le syndrome des ovaires polykystiques (SOPK) peuvent entraîner une hyperandrogénie, c’est-à-dire un excès d’hormones masculines dans l’organisme féminin. Cette situation favorise l’alopécie androgénétique chez les femmes concernées.

Chez les femmes, la ménopause représente également une période critique. La diminution des œstrogènes, qui jouaient jusqu’alors un rôle protecteur contre les effets de la DHT sur les follicules pileux, peut déclencher ou aggraver une perte de cheveux chez les femmes génétiquement prédisposées.

D’autres facteurs peuvent aggraver la situation, notamment :

  • Le vieillissement naturel des follicules pileux
  • Le stress chronique qui peut déclencher un effluvium télogène (chute de cheveux temporaire)
  • Certaines carences nutritionnelles (fer, zinc, vitamines B, protéines)

Ces éléments ne causent pas directement l’alopécie androgénétique, mais peuvent amplifier ses effets ou accélérer son évolution.

Traitements et solutions pour contrer les effets de la DHT

Face à la perte de cheveux causée par la DHT, diverses approches thérapeutiques sont possibles. Les traitements visent soit à réduire la production de DHT, soit à bloquer son action sur les follicules, soit à stimuler directement la repousse des cheveux.

Médicaments réduisant la production de DHT

Le finastéride (commercialisé sous le nom de Propecia) et le dutastéride (Avodart) sont des inhibiteurs de la 5-alpha réductase, l’enzyme responsable de la conversion de la testostérone en DHT. En bloquant cette conversion, ces médicaments réduisent les taux de DHT circulante et au niveau du cuir chevelu.

Le finastéride, à la dose de 1 mg par jour, s’est montré efficace chez les hommes, permettant une repousse chez environ 48% des patients traités. Le dutastéride est encore plus puissant, mais son utilisation pour l’alopécie reste moins répandue. Ces médicaments présentent toutefois des effets secondaires potentiels, notamment des troubles sexuels (baisse de libido, dysfonction érectile), ce qui limite leur utilisation chez certains patients.

Des formulations topiques de finastéride sont actuellement en développement pour limiter les effets systémiques tout en conservant l’efficacité locale. Les premières études montrent des résultats prometteurs, avec moins d’effets indésirables que la prise orale.

Médicaments bloquant l’action de la DHT sur les follicules

La spironolactone est un anti-androgène utilisé principalement chez les femmes pour traiter l’alopécie androgénétique. Elle agit en bloquant les récepteurs des androgènes, empêchant ainsi la DHT de se lier aux follicules pileux. Administrée par voie orale à des doses de 25 à 200 mg par jour, elle permet de réduire la chute et de stimuler la repousse chez environ 44% des femmes traitées. Son utilisation chez l’homme est limitée en raison de ses effets féminisants (développement mammaire).

Le fluridil est un autre anti-androgène, disponible sous forme de solution topique à 2%. Il agit comme un « bouclier » empêchant la DHT de se lier aux récepteurs des follicules pileux. Plusieurs études ont démontré son efficacité dans le traitement de l’alopécie androgénétique, aussi bien chez l’homme que chez la femme, avec une bonne tolérance locale.

Traitements topiques stimulant la repousse

Le minoxidil reste le traitement topique de référence pour l’alopécie androgénétique. Son mécanisme d’action précis n’est pas totalement élucidé, mais il semble agir comme un ouvreur des canaux potassiques, améliorant la microcirculation locale et prolongeant la phase anagène du cycle pilaire. Appliqué deux fois par jour sous forme de solution à 2% chez la femme et 5% chez l’homme, il permet d’obtenir une repousse visible chez 30 à 60% des cas après 6 à 12 mois de traitement. Il peut provoquer quelques effets secondaires locaux (irritation, démangeaisons) et doit être utilisé sur le long terme pour maintenir son efficacité. De nouvelles formulations topiques visent à potentialiser l’effet du minoxidil en l’associant à d’autres principes actifs. Par exemple, l’association minoxidil 5% + finastéride 0,1% en solution a montré une efficacité supérieure au minoxidil seul dans un essai clinique de phase 3.

Les injections de plasma riche en plaquettes (PRP) constituent une approche complémentaire intéressante. Cette technique consiste à prélever du sang du patient, à le centrifuger pour en extraire le plasma riche en plaquettes, puis à l’injecter dans le cuir chevelu. Les facteurs de croissance libérés par les plaquettes stimulent l’activité des follicules pileux et favorisent la repousse. Les études cliniques montrent un gain moyen de 30 cheveux par cm² après 3 mois de traitement.

La thérapie par laser de faible intensité (LLLT) représente une nouvelle approche non invasive et indolore pour traiter l’alopécie androgénétique. Les dispositifs à diodes laser émettent une lumière rouge qui pénètre dans le cuir chevelu, augmentant localement la production d’ATP dans les mitochondries, stimulant la microcirculation et améliorant le métabolisme des follicules pileux. Des études cliniques ont démontré l’efficacité et la sécurité du peigne laser Hairmax, équipé de diodes de 655 nm à utiliser 3 fois par semaine.

Compléments alimentaires et produits naturels

Certains compléments alimentaires peuvent être utiles en cas de carence pour ralentir la chute de cheveux et favoriser la repousse. La supplémentation en vitamines B (B7 ou biotine, B6, B12), en fer et en zinc est souvent recommandée en cas de déficit. La vitamine D joue également un rôle clé dans le cycle pilaire via le récepteur de la vitamine D (VDR) exprimé dans les follicules pileux.

Des extraits de plantes sont fréquemment proposés en gélules ou en poudre pour leurs propriétés réductrices de chute de cheveux et stimulantes de la croissance :

  • Le palmier nain (Serenoa repens) et les graines de citrouille sont réputés inhiber la 5-alpha réductase
  • Le thé vert contient des catéchines comme l’épigallocatéchine gallate (EGCG) aux effets anti-androgènes
  • L’extrait de racine de réglisse, riche en glabridine, pourrait améliorer la circulation sanguine vers les follicules
  • La mélatonine, la capsaïcine ou la curcumine peuvent favoriser la repousse en stimulant les taux circulants de facteurs de croissance

La greffe de cheveux : une solution efficace pour une perte de cheveux importante

Lorsque l’alopécie androgénétique est déjà bien visible, la greffe de cheveux représente la meilleure option pour une restauration durable de la chevelure. Cette intervention consiste à prélever des follicules pileux un par un dans les zones résistantes à la DHT (la zone donneuse située à l’arrière de la tête), puis à les réimplanter dans les zones touchées par la calvitie.

Le prélèvement s’effectue aujourd’hui selon la technique FUE (extraction folliculaire unitaire), à l’aide d’un punch de 0,7 à 1 mm de diamètre. Chaque greffon prélevé contient de 1 à 4 cheveux. La technique DHI (implantation directe de cheveux) permet ensuite d’implanter les greffons un par un à l’aide d’un stylo implanteur sans incision préalable, pour un résultat très naturel.

La greffe de cheveux présente l’avantage de restaurer définitivement les cheveux dans les cas d’alopécie importante. Les follicules transplantés conservent leur résistance à la DHT, caractéristique de leur zone d’origine. Cette intervention est particulièrement recommandée pour les hommes présentant une alopécie de stade 3 à 6 sur l’échelle de Norwood et pour les femmes présentant une perte de cheveux importante au niveau du vertex.

Il est important de noter que le succès d’une greffe de cheveux dépend en grande partie de l’expertise du chirurgien et de la qualité de la clinique où l’intervention est réalisée. C’est pourquoi le choix d’un centre spécialisé et reconnu est crucial.

Body Expert : Focus sur la greffe de cheveux

Face à l’alopécie androgénétique, de plus en plus de personnes se tournent vers la Turquie pour réaliser une greffe de cheveux. Notre agence s’est imposée comme un leader dans ce domaine, offrant des solutions complètes et personnalisées aux patients du monde entier.

L’histoire de Body Expert est particulièrement inspirante, car elle est née de l’expérience personnelle de notre fondateur, Burak Engineri. Ancien chauve lui-même, Burak a confié son crâne à une équipe de spécialistes à Istanbul avant de lancer sa propre agence. Cette transformation a marqué le début d’une aventure entrepreneuriale avec sa femme Fiona, photographe médicale rencontrée lors de l’opération. Fort de plus de vingt ans d’expérience dans le tourisme, Burak a voulu proposer une approche humaine, haut de gamme et transparente du tourisme médical.

Notre agence se distingue par son accompagnement personnalisé, de la première prise de contact au suivi post-opératoire. Nous sélectionnons rigoureusement les meilleurs chirurgiens capillaires d’Istanbul, tous accrédités et formés à l’international, travaillant dans des cliniques aux standards européens. Les tarifs proposés sont 50 à 80% moins chers qu’en France ou en Suisse, sans compromis sur la qualité des soins.

Nos forfaits tout inclus comprennent les transferts depuis l’aéroport, l’hébergement en hôtel de qualité, la présence d’un interprète francophone, l’organisation complète du séjour et un suivi médical sur plusieurs mois. Ce niveau d’attention et de service fait toute la différence pour les patients qui se lancent dans cette aventure souvent stressante.

Parmi les techniques proposées par notre équipe, on trouve :

  • La FUE (Follicular Unit Extraction)
  • La DHI (Direct Hair Implantation)
  • Le PRP (Plasma Riche en Plaquettes) comme traitement complémentaire
  • La micro-pigmentation pour les solutions non chirurgicales
  • La technique Saphir FUE utilisant des instruments en saphir pour plus de précision

Le parcours patient débute par un diagnostic personnalisé basé sur des photos et des échanges avec un spécialiste, suivi de la planification du séjour à Istanbul. L’équipe Body Expert prend en charge tous les aspects logistiques et accompagne le patient tout au long du processus, y compris après le retour à domicile, avec un suivi médical pouvant aller jusqu’à dix ans selon l’intervention.

Les témoignages de nos patients illustrent parfaitement la qualité de cet accompagnement. Comme le partage Cyril, qui a bénéficié d’une greffe FUE de 3500 greffons : « J’étais pris en charge par Body Expert, par Sibel exactement, qui déjà bien avant l’opération m’avait tout expliqué. La prise en charge, quand je suis arrivé en Turquie avec ma femme, a été top niveau. L’intervention s’est très bien passée ! Je suis très satisfait du résultat. Je vous les recommande chaudement. »

Pour voir les résultats concrets, n’hésitez pas à consulter nos nombreuses photos avant-après de greffe de cheveux dans notre galerie.

Conclusion

La DHT joue un rôle central dans l’alopécie androgénétique, forme la plus courante de perte de cheveux touchant des millions de personnes à travers le monde. Cette hormone, dérivée de la testostérone, perturbe le cycle de croissance des cheveux et provoque la miniaturisation progressive des follicules pileux chez les personnes génétiquement prédisposées.

Heureusement, plusieurs traitements existent aujourd’hui pour contrer les effets de la DHT et favoriser la repousse des cheveux. Des médicaments comme le finastéride et la spironolactone agissent en réduisant la production de DHT ou en bloquant son action sur les follicules pileux. Des solutions topiques comme le minoxidil stimulent directement la croissance des cheveux. Les compléments alimentaires et certains extraits de plantes peuvent également jouer un rôle complémentaire.

Lorsque la perte de cheveux est déjà bien avancée, la greffe capillaire reste la solution la plus efficace pour une restauration durable. Cette intervention, réalisée par des spécialistes comme ceux sélectionnés par notre équipe en Turquie, permet de transplanter des follicules résistants à la DHT vers les zones touchées par la calvitie.

La compréhension des mécanismes de la chute de cheveux liée à la DHT permet aujourd’hui de mieux cibler les traitements et d’offrir des solutions adaptées à chaque patient. Qu’il s’agisse de prévenir la progression de l’alopécie ou de restaurer une chevelure déjà clairsemée, des options existent pour tous les stades et tous les budgets.

Face à cette problématique qui affecte profondément l’estime de soi, l’accompagnement humain et personnalisé que nous proposons fait toute la différence. Car au-delà de l’aspect purement médical, c’est aussi d’un soutien psychologique dont ont besoin les personnes confrontées à la perte de leurs cheveux.

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